La neige est toujours là avec quelques rayons de soleil !!!


Chapitre 12

La ville

Tout va pour le mieux ???

– Je ne peux plus bouger, dites-moi la vérité. Je le veux, dit Florien au médecin. Pourquoi mon père et ma mère ne sont-ils pas près de moi ? Qui sont ces personnes ? Pourquoi pleurent-elles ?
– Jeune homme vous parlez trop. Vous avez été blessé. Une personne vous a tiré dessus, dit le chirurgien en lançant un regard à Ariadne. Quand à ces deux jeunes femmes, l’une d’elle est votre épouse.
Il lui désigne Ariadne. Le jeune homme fronce les sourcils et la regarde. Elle pleure dans les bras d’Adeline.
– L’amnésie que vous avez, sera passagère, continue le chirurgien. Quand à la balle que vous avez reçu dans le corps, elle s’est logée près de la colonne vertébrale ce qui occasionne cette paralysie.
– Vais-je rester paralysé ?
– Je ne puis vous le dire, reprend le médecin. Nous allons extraire la balle et tout rentrera dans l’ordre ou pas. Je n’ai encore rien fait, vous avez perdu beaucoup de sang, vous êtes trop faible pour supporter l’opération. Il ne serait pas sage d’opérer. Dans quelques jours, tout ira pour le mieux. Pour l’instant, il vous faut du calme.
– Où sont mes parents ? Pourquoi ne viennent-ils pas me voir ?
– Vos parents étaient absents lors de l’accident, ils vont bientôt revenir, répond le chirurgien d’une voix calme. Il faut vous reposer.
Puis, s’adressant aux jeunes femmes :
– Mesdames, il vous faut le laisser. Il vous faut du repos à vous aussi. Ne vous inquiétez pas, une infirmière viendra à son chevet.
Sur ces mots, il sort de la pièce. Adeline prend son amie par les épaules et lui dit :
– Il a raison, dit-elle. Vois comment tu es fatiguée. Florien a besoin de toi et de toute ton énergie.
La jeune femme garde le silence et s’approche du blessé. Elle lui touche le front et constate qu’il n’a pas de fièvre.
– Est-ce vrai que tu es mon épouse ? demande-t-il en lui prenant la main.
– Je suis ton épouse, cela est vrai, répond-elle en réprimant un sanglot. Repose-toi, il faut que tu reprennes des forces Je ne veux pas te perdre, je t’aime.
– Reste encore un peu, je crois que je vais dormir, je me sens si faible, dit-il en poussant un soupir et en fermant les yeux.
Après avoir posé un baiser sur le front du jeune homme endormi, Ariadne quitte la chambre suivie de son amie. Elle se dirige d’un pas ferme vers le bureau du chirurgien.
Adeline perçoit avec inquiétude un changement chez son amie. Il lui semble qu’elle a repris force et vigueur, sur son visage est inscrit un air sévère qu’elle ne lui connaît pas.
Arrivée devant le bureau, Ariadne ouvre la porte sans frapper, se dirige vers le chirurgien et se campe devant lui.
– Je suis d’accord pour me reposer, déclare-t-elle. Mais dans la chambre de mon époux. Faites installer un autre lit. Je ne le quitterais pas pour tout l’or du monde. Si je dois m’attacher à lui, je le ferai.
En se tournant vers Adeline qui la regarde étonnée.
– Ne dit rien, dit-elle à voix basse et laisse-moi faire.
Elle se tourne de nouveau vers le chirurgien.
– Je retourne près de mon époux, déclare-t-elle sur un ton sans réplique. Que vous le vouliez ou non et n’essayez pas de m’en empêcher.
Sur ces mots elle quitte la pièce.
– Peux-tu aller me chercher Wilhelm, demande-t-elle à Adeline. Je veux un autre diagnostique. Wilhelm saura me conseiller. TU ne sais pas ce qui se passait ici. Je n’ai pas confiance en ce chirurgien. Allez ! Va ! Moi je retourne près de Florien. Je suis bien maintenant, peut-être fatiguée, mais bien. J’ai repris le dessus.
– Pourquoi es-tu comme ça ? Pourquoi agis-tu ainsi ? Je n’y comprends rien. Qu’as-tu dans la tête ?
– Lorsque cet homme parlait tout à l’heure, dit Ariadne. Je le regardais et son visage me rappelait quelqu’un, j’ai trouvé. Il était le chef des médecins qui faisaient des expériences sur les humains. Je ne veux pas qu’il touche à Florien. Comprends-tu ? Va me chercher Wilhelm. Je sais ce que je dis et si je peux ramener Florien au château… et bien, je le ferai.
En entrant dans la chambre Ariadne pâlit en voyant une infirmière penchée sur Florien.
– Ne le touchez pas ! dit-t-elle d’une voix sourde en se ruant sur l’infirmière. Allez-vous en !
La femme décontenancée regarde Adeline. La jeune femme lui fait signe de sortir et s’approche de son amie.
– Ce n’est qu’une infirmière, dit-elle. Tu ne peux pas toutes les empêcher de faire leur travail. Je comprends qu’il faut prendre des précautions, mais surtout ne deviens pas paranoïaque TU sais…
– Que ferais-tu, dit Ariadne en l’entraînant dans le couloir. Que ferais-tu ? Que ferais-tu, si tu avais vu ton beau-père tirer son ton époux, son fils ! Il a tiré sur son fils ! Avant notre mariage, Florien m’a montré tout ce qui se passait dans la ville. Je ne veux pas qu’on me le tue.
– Pauvre petite, dit Adeline en serrant Ariadne dans ses bras. Retourne près de Florien, moi, je vais aller chercher Wilhelm. Je crois que cela vaut mieux.
Elle part en courant et se cogne sur son ami. Il est accompagné d’un homme de forte corpulence et l’air jovial. Tous deux entre dans la chambre suivit d’Adeline.
– Je crois que j’ai fait une bêtise, dit le jeune homme à Ariadne d’un air contrit. Voici un ami. Il est chirurgien à l’armée, il a rejoint notre groupe dès les premières heures. Lorsque je lui ai expliqué que Florien était dans les mains de ce chirurgien, il m’a dit que j’étais complètement inconscient de le laisser mon ami entre les mains d’un assassin. Il a tenu absolument de s’occuper de notre cher blessé. Je suis sûr maintenant que Florien va guérir !
La discussion a réveillé le jeune homme. Son regard va de Wilhelm à Ariadne en passant par le chirurgien. Avec un franc sourire, l’homme salue Ariadne et s’approche du lit.
Après un rapide examen, il secoue la tête, sort de la chambre sans un mot et revient quelques instants plus tard, les radiographies à la mains.
– Je vais refaire des radios, dit-il à Ariadne. Ensuite je déciderai de ce que je dois faire. Madame, je ne tue pas mes malades, moi. Votre époux s’en sortira.
Le médecin sorti de la chambre, Wilhelm s’approche d’Ariadne penchée sur Florien, la prend dans ses bras et déclare :
– Tu vois, je te l’avais bien dit, Pourquoi Adeline courait-elle, tout à l’heure ?
– Ariadne m’avait demandé d’aller te chercher, dit Adeline.
– Oui, J’avais reconnu ce médecin et je ne voulais pas qu’il touche à Florien. Il faut qu’il aille en prison, il a tellement fait de mal.
– N’aie crainte, il vient d’y être mis. Puis, s’approchant du blessé. Excuse-nous, vieux, nous sommes bavard, mais nous sommes tellement contant de te voir vivant.
– Qui es-tu ? demande Florien.
– Il a perdu la mémoire, dit tristement Ariadne.
– Je suis ton ami, dit Wilhelm. J’espère que tu seras bientôt sur pieds. Je vais te laisser avec ta charmante épouse. Mais, je vais bientôt revenir.
Florien a été opéré et au grand étonnement du chirurgien, le jour suivant, il n’y avait sur son corps aucune trace de blessure, ni de trace d’opération. Petit à petit il recouvre la mémoire. Il est horrifié par l’action meurtrière de ses parents. L’amour d’Ariadne est là pour le panser.

A suivre …
Anny M

2 responses to this post.

  1. belle lecture arrivée à point car je dois fermer l’ordi! bises

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  2. Heureusement que tout fini bien pour Florien!! J’aime ces histoires qui finisse toujours bien, ça soulage parfois de la vrai vie!!
    Bonne nuit et beaux rêves Annie!!
    Gros bisous xxxxx

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